Course 2 ROAD TO LE MANS : victoire pour Léna Bühler et Mattéo Quintarelli

Au départ, Louis Rousset (Ligier JS P325 #29 Forestier Racing by VPS) venait briser la première ligne occupée par les deux voitures du Team Virage Ligier (JS P325 #8 et #16) mais il envoyait #8 de Sebastian Gravlund en tête-à-queue avant même le freinage de la première chicane. Nombre de concurrents se faisaient surprendre et plusieurs voitures se retrouvaient plantées dans le bac à graviers à l’extérieur, notamment les Ferrari 296 GT3 #21 et #23 qui s’étaient accrochées au freinage. La voiture de sécurité était rapidement déployée par la direction de course.

Louis Rousset devançait Léna Bühler (#50), Quentin Antonel (#68) et Sacha Lehmann (#16), pourtant parti de la pole position. Antti Rammo (#2) pointait en tête du LMP3 Pro/Am. À la relance, Lehmann perdait pied au classement. En GT3, on retrouvait à la lutte les hommes de la première ligne de la catégorie, Heiko Neumann (Mercedes-AMG GT3 #65) devançant Laurent de Meeus (Ferrari 296 GT3 #52). Anthony Bartone (Mercedes-AMG GT3 #14) s’invitait à la fête et parvenait à s’emparer du commandement avant la fin du 5e tour et l’ouverture de la fenêtre des ravitaillements.

Logiquement après sa manœuvre du départ, la Ligier JS P325 #29 Forestier Racing by VPS écopait d’une pénalité (drive through) qui l’éloignait définitivement des avant-postes.

À l’issue des ravitaillements, alors que la safety car était à nouveau sortie, on retrouvait le coéquipier de Léna Bühler, Mattéo Quintarelli (Ligier JS P325 #50 23Events Racing) en tête de la course. Il devançait Theodor Jensen (#37), Hugo Schwarze (#85), Vladislav Lomko (#68) et Oscar Tunjo (#70). Thomas Laurent (Ginetta G61-LT-P325-EVO #2 DKR Engineering) menait le peloton de la catégorie Pro/Am et Steve Jans celui de la catégorie GT3 (Mercedes-AMG GT3 #14 Getspeed).

À la relance, c’était le money time : il ne restait plus que 11 minutes de course. Mattéo Quintarelli relançait parfaitement les débats. Refusant de se faire déjà distancer, Jensen partait immédiatement en tête-à-queue, pour se retrouver à contresens et dans le mur au début de la ligne droite des stands. Un nouvel accrochage impliquant les prototypes Ligier JS P325-Toyota #27 et #28 remettait la voiture de sécurité au travail. Il ne restait plus qu’un tour quand la course était relancée une dernière fois. Quintarelli était contraint de fermer toutes les portes devant les attaques de Schwarze qui ne lâchait prise que dans les virages Porsche.

Le Top 5 LMP3 :

1. Ligier JS P325 #50 23Events Racing (Bühler/Quintarelli), 10 tours

2. Duqueine D09 #85 R-ace GP (Schwarze/David), à 0’’531

3. Duqueine D09 #70 Gebhardt Motorsport (Tunjo/Catalano), à 2’’493

4. Ligier JS P325 #92 Forestier Racing by VPS (Morano/Roussanne), à 3’’011

5. Ligier JS P325 #25 Reiter Engineering (Born/Valint), à 4’’575

Les vainqueurs des deux autres catégories :

• LMP3 Pro/Am : Ginetta G61-LT-P325-EVO #2 DKR Engineering (Rammo/Laurent)
• GT3 : Mercedes-AMG GT3 #65 Team Motopark (Neumann/Dunner)

Superbe spectacle offert par McLeod et Noaker en Ford Mustang Challenge

Si la première course du Ford Mustang Challenge voyait une victoire nette de Cameron McLeod – avec plus de cinq secondes de marge sur Sam Paley (#26) et Marco Signoretti (#97) – la seconde confrontation, lancée dans le même ordre, était bien plus disputée. Cameron McLeod construisait dans un premier temps son avance avant que la voiture de sécurité sorte dès le premier tour : Marco Signoretti, l’un des favoris, était pris dans un double carambolage à la chicane Daytona, sa Mustang Dark Horse R étant abimée à l’avant et à l’arrière. Un favori en moins, et McLeod pouvait croire en sa chance, car un autre de ses rivaux, Sam Paley, était percuté à la Dunlop et perdait son pare-chocs.

Mais c’était compter sans Robert Noaker. Le héros de la première course – parti dernier pour finir 6e – répétait sa chevauchée. Sa voiture frappée du #13 se montrait déjà dans les 15 premiers (sur 39 engagés) après seulement une boucle. Il progressait dans la hiérarchie dès que le drapeau vert était de nouveau présenté, et devenait le plus rapide en piste avec 4’19’’559, le seul sous les 4’20.

Il effaçait le pilote belge Nathan Vanspringel en dépassant par l’extérieur à Mulsanne. Deuxième à bonne distance de Cameron McLeod alors qu’une slow zone était déclenchée, Robert Noaker réagissait mieux lorsque celle-ci était enlevée… et prenait les commandes ! Lui qui n’avait jamais roulé dans une course avec slow zones montrait toute sa réactivité. Allait-il s’imposer en remontant du fond de la grille ? Les deux pilotes pensionnaires du Ford Performance Junior Team Drivers (programme lancé par Ford pour accompagner de jeunes talents) se livraient un duel sublime. Ils s’expliquaient et offraient un beau spectacle aux spectateurs déjà nombreux. Finalement, l’Australien Cameron McLeod revenait à hauteur de Robert Noaker l’Américain, pour un dépassement qui s’effectuait à Indianapolis. D ans cette bataille propre et sans contact, les Mustang montraient toutes leurs qualités dynamiques (en plus d’une bonne vitesse de pointe) en étant bien emmenées. La dernière attaque que tentait Noaker à l’entame du virage Porsche ne changeait rien.

Le Top 5 :

1. Cameron McLeod – Ryan McLeod Racing Cars #92, 9 tours
2. Robert Noaker – Robert Noaker Racing #13, à 0’’174
3. Sam Paley – Paley Motorsport #26, à 3’’477
4. Jenson Altzman – TeamFloral #23, à 3’’897
5. Matt Nicoll-Jones – Academy Motorsport #62, à 6’’853

Les vainqueurs des deux autres catégories :

• DHS : Tanner Foust – Spark Performance #1
• DHL : Alfonso Diaz – TechSport Racing #15